Dans un esprit de rassemblement, notre dernière livraison présente une collaboration avec le galeriste et illustrateur basé à Kassel, Janosch Feiertag. Janosch Feiertag. Tu peux trouver les tees en ligne dès maintenant. Il y a quelques jours, nous avons décidé de rencontrer Janosch via Zoom pour en savoir un peu plus sur ce qu'il fait et sur la façon dont il gère sa pratique.
Comment décrirais-tu ton travail ?
Je pense que mon travail est intuitif. Quand je dessine, je n'y pense pas trop. Quand je réfléchirais trop à mes trucs, je m'assoirais et je ne ferais rien.
Quand as-tu commencé à faire de l'illustration ?
J'ai commencé très, très tôt par le dessin. Avant mes études, j'ai aussi travaillé comme peintre de scène — donc la peinture d'arrière-plan au théâtre.
Où trouves-tu ton inspiration ?
Dans les marchés aux puces. Ou quand je me promène. Je suis très influencé par les cimetières — les formes des pierres tombales et les différents styles d'ornements qu'elles portent. Je fais aussi des travaux de jardinage et je puise mon inspiration dans cette partie de ma vie. Pour moi, il est vraiment important de ne pas nager dans une seule bulle — la bulle de l'art. Le travail de jardinage, pour moi, est aussi très important parce que toute la semaine, je suis assis sur un ordinateur à un bureau, je dessine et ça me bousille le cerveau — donc j'ai besoin de ce changement.
Qu'as-tu étudié ? Et comment s'est déroulée cette expérience pour toi ?
J'ai étudié la communication visuelle où le sujet principal était le design graphique et l'illustration. J'ai été un peu déconcertée par certains professeurs. Ils voulaient te pousser dans des directions étranges et ne soutenaient pas ce que tu voulais vraiment faire. J'avais un peu l'impression d'être dans une cage. Mais ensuite, après mes études, j'ai retrouvé la façon dont je dessinais quand j'avais seize ans. Je pense que c'est la façon la plus authentique de dessiner, pour moi.
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Merci à Janosch. Tu peux trouver ses liens ci-dessous.